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Voir toutes nos actualités85e ISDE – 1er-6 novembre – Morelia-Mexique - J-1
Lancement réussi
De l'avis de tous, c'était l'un des plus beaux et chaleureux défilés organisés pour cette compétition.
C'est Blandine Dufrêne, nouvelle venue sur les 6 jours, qui à eu l'honneur de parader en tête en portant le drapeau français. Au terme du défilé, les Trophées glanés l'an dernier ont été remis aux mains de la FIM pour leurs remises en jeu. Les dés sont jetés, encore une journée de repos et les pilotes pourront laisser exprimer leur talent dès demain matin.
Si la journée de dimanche permettra de caler les derniers petits détails, elle sera surtout mise à profit par tous pour refaire le plein des batteries avant d'attaquer la compétition.
Cette courte accalmie est l'occasion pour nous de rencontrer quelques uns des assistants qui sont souvent, dans l'ombre, les artisans d'une course réussie.
Le premier à nous répondre est Alain Rocheleux, qui participe ici à ses 16e ISDE. Il est le responsable du paddock et organise les CH durant la course.
« Les ISDE, c'est vraiment une course à part, une course qui procure toujours beaucoup d'émotions. Il est très rare dans le paysage sportif actuel de voir une discipline individuelle se transformer le temps d'une semaine en véritable sport collectif.
La cohésion et la confiance sont vraiment les maîtres-mots dans notre équipe. Pilotes et entraineurs savent qu'ils peuvent compter sur nous pour gérer la mécanique et la logistique. Ce n'est pourtant pas une mince affaire. Pendant la course, les journées démarreront à 6h au paddock pour préparer la mécanique du matin, puis il faudra assurer l'assistance à la fin du 1er tour et enfin préparer la mécanique du soir au retour des pilotes. Il n'y aura aucun temps mort.
La mécanique du soir est d'ailleurs toujours un moment intense, où chaque assistant porte une grosse responsabilité. Il faut avoir les yeux partout. Sur l'horloge en priorité pour être sur que le pilote pointera à l'heure mais également sur les mécanos qui assistent les pilotes. Ils ne doivent pas toucher à la moto durant cette séance. C'est une particularité des 6 jours, le pilote doit être polyvalent et être capable de faire sa mécanique seul, guidé par son mécanicien. Il faut donc éviter un mauvais réflexe qui pourrait couter une pénalité.
Les pilotes sont très conscients de l'implication des assistants et il y a un respect mutuel entre nous. Il n'y pas besoin de beaucoup de mots pour qu'on se comprenne.
Cela fait de nombreuses années que je suis sur le circuit et j'ai vu une évolution très positive ces dernières années. Sous l'impulsion de la Fédération Française de Motocyclisme, le travail qui a été mené, au travers de la mise en place de cadres expérimentés, des stages qui ont pu être effectués, et de l'implication dans l'Equipe de l'Armée de Terre FFM, nous avons pu construire une ossature solide et efficace, enviée par bon nombre de nos voisins ».
Fabien Vinel, membre de l'Equipe d'Enduro de l'Armée de Terre FFM est, pour ces ISDE, le mécanicien responsable de la moto de Blandine Dufrêne. Il partage avec nous son avis sur cette édition :
« Pour nous les mécanos, cette édition ne sera pas très différente des précédentes. Ce sont mes 4e ISDE et ce type de terrain sec, l'omniprésence de la poussière, je connais bien. Mise à part l'altitude, aucune embuche n'est venue perturber notre travail.
Pour travailler efficacement, nous sommes répartis en 3 pôles :
- l'assistance rapide dont je fais partie et qui consiste à parcourir le circuit en voiture pour pouvoir palier rapidement à un incident sur une moto. C'est en quelque sorte l'assistance de l'assistance.
- Les contrôles horaires : 3 mécaniciens seront présents à chaque CH cette année. C'est très compliqué de tenir ce rôle car 6 ou 7 pilotes déboulent quasiment en même temps et il faut pouvoir assurer leur ravitaillement en essence, en nourriture et surtout bien contrôler la montre pour qu'ils pointent à l'heure. Ca représente un effort court mais très intense, avec beaucoup de stress.
- La mécanique du paddock qui demande un travail de longue haleine. Il y a la mécanique du matin, le CH et beaucoup de préparation pour la mécanique du soir. Leurs journées sont très longues.
Pour rejoindre le discours de Loulou (surnom donné à Alain Rocheleux), il y a une très bonne entente entre nous et nous sommes pour la plupart déjà actifs en tant que mécano sur des Championnats d'Enduro. Ca facilite beaucoup la tâche d'être déjà rodé à cet exercice ».
Le mot qui conclura cette première semaine revient à Fred Weill, qui durant les 3 dernières journées, à participé aux reconnaissances des circuits de chaque jour. Il nous explique à quoi devront s'attendre les pilotes la semaine prochaine :
« Ca sera des 6 jours très usants. Je peux même affirmer que cela fait très longtemps que l’on n’a pas vu ce niveau de difficulté sur cette épreuve. De l'Enduro pur et dur au programme, la liaison va reprendre ses droits. Rien n'est gagné car sur ce type de parcours cassant et baigné de poussière, une faute est très vite arrivée. La pluie, soupçonnée de faire son apparition en milieu de semaine pourrait faire prendre une tournure catastrophique à l'épreuve si l'organisateur ne prend pas des dispositions sérieuses ».
Rendez-vous dès lundi soir pour le premier compte-rendu sportif des Equipes de France d'Enduro aux ISDE 2010.
Composition des Equipes de France
Trophée
#10 Johnny Aubert (E2-KTM)
#11 Nicolas Deparrois (E2-Kawasaki)
#12 Sébastien Guillaume (E3-HVA)
#13 Antoine Méo (E1-HVA)
#14 Rodrig Thain (E2-TM)
#15 Christophe Nambotin (E3-Gas Gas)
Junior
#16 Antoine Basset (HVA)
#17 Pierre Pallut (KTM)
#18 Romain Dumontier (HVA)
#19 Alexandre Queyreyre (Husaberg)
Féminine
#201 Blandine Dufrene (Gas Gas)
#301 Audrey Rossat (Gas Gas)
#401 Ludivine Puy (Gas Gas)
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