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Voir toutes nos actualitésChampionnat de France Superbike – Ledenon-30 (6/7)
Les Essais Chronométrés
Comme à l’accoutumée, les Pirelli 600 débutent cette journée dédiée aux essais chronométrés. Après un début de séance un peu timide, les chronos tombent et montrent que pour se qualifier en première ligne, il faut être sous la barre des 1:26.75
Le chassé-croisé entre les pilotes donne des positions en perpétuel changement et c’est finalement un pilote invité, habitué des Coupes de France Promosport, Thibault Bertin (Yamaha, team Pro Boost) qui signe la pole provisoire en 1:26.539 devant le leader du trophée, Grégory Di Carlo (Yamaha, Planet Motor) pour seulement 63 millièmes. Clément Chevrier (Triumph, Coutelle Racing Team) ne démérite pas à 75 millièmes de la pole tandis que Maxime Cudeville prend la 4e place.
Les Supersport prennent la suite sous un ciel couvert. En début de séance, les 3 coéquipiers de la Dark Dog Academy, Louis Bulle, Denis Bouan et Olivier Four occupent les premières places du classement. Axel Maurin (Yamaha, CMS), Mickael Varesco (Honda, PoweRacing) puis Mathieu Ginès (Honda, Tecmas) viennent troubler les débats. Au final, Bulle prend la pole provisoire devant Ginès, Varesco et Four. A noter l’absence de Lucas Mahias (Yamaha, Team Pro Boost) qui s’est blessé en début de semaine lors des essais Pré 24H du Mans.
Entrée en piste des Superbike. Longtemps en tête des essais, Erwan Nigon (BMW, BMW France) s’incline pour 34 millièmes face à son coéquipier Sébastien Gimbert. Julien Da Costa (Kawasaki, SRC), 3e n’est qu’à 2 dixièmes tandis que Freddy Foray (Suzuki, LMS) et David Muscat (Ducati) complètent le top 5 séparés de seulement 0.014 secondes. Loïc Napoleone (UP Racing) tout juste passé sur une Kawasaki ce week-end devance son coéquipier Anthony Loiseau et Guillaume Dietrich (BMW, Coutelle Racing Team) pour former le top 8 à même de pouvoir participer à la Superpole.
En 125cc, les premières places sont extrêmement disputées : entre Jordan Levy (GP Junior Team), Enzo Boulom (Challenge de l’Avenir FFM), Simon Danilo (Fury Junior Team) et Guillaume Raymond (Vaillance Racing), il n’y a que 3 dixièmes. Le plus rapide au final est Levy devant Boulom pour seulement 59 millièmes. Kévin Thobois (RMS), Rénald Castillon Gioanni (LD Moto), Jules Danilo (Fury Junior Team) et Thibaut Gourin (LD Moto) forment la seconde ligne provisoire.
En Top Twin, en l’absence de Ludovic Baudry, forfait pour le week-end, Ils ne sont plus que 4 à pouvoir prétendre au titre. Stéphane Pagani (Ducati), leader du provisoire, prend les choses en main et se positionne devant Lionel Ancelin (Ducati) son principal adversaire. Bruno Patia (Ducati) et Nicolas Trolard (Ducati) et Jean Yves Mounier (KTM) complètent le top 5.
Dernière séance de la matinée pour les Side Cars. Le tandem Delannoy/Lavorel sont les plus rapides en piste et les seuls à être sous la barre des 1:30 (1:29.011). Le Bail/Chaigneau sont les plus proche mais restent à bonne distance (1.96 seconde) et devancent les Poret Père & fils. En F2, Huet/Le Gourrierec semblent motivés pour être titré dès ce week-end et se placent 5e des essais et premier de leur catégorie.
Pendant la pause déjeuner, le public a eu la joie et la surprise de voir évoluer pendant quelques tours la Moto2 de l’Equipe de France de Vitesse Espoir qui effectuait quelques tours pour un reportage de Motors TV.
Après la pause déjeuner, le ciel est toujours aussi menaçant pour la seconde séance d’essais des Pirelli 600. Rapidement, les animateurs de la matinée prennent les choses en main et Thibault Bertin retrouve le haut de la feuille des temps devant Grégory Di Carlo, Richard De Tournay et Maxime Cudeville. Alors qu’il leur reste 15 minutes pour améliorer leur temps du matin, la pluie s’invite aux débats et figent les positions de chacun. Si certains pilotes font quelques tours en pneus pluie, les chronos ainsi réalisés sont forcément loin de ceux fait sur piste sèche.
Au cumul des séances, Bertin signe la pole devant Di Carlo, Chevrier et Cudeville.
Pour le début de la séance des Supersport, la pluie a cessé de tomber sur le tracé gardois mais la piste est détrempée. Malgré la prudence affichée par tout le monde, Julien Enjolras (Triumph, Tati Team) part à la faute avant d’avoir bouclé son premier tour chrono. Les pilotes roulent sur des œufs, la piste est glissante et personne n’est en mesure d’améliorer les chronos de ce matin, même si l’averse a cessé. Le plus rapide dans ces conditions particulières est Mathieu Ginès devant Etienne Masson (Yamaha, Moto Ain Racing Team), Gregg Black (Honda, Honda France) et Peter Polesso (Yamaha, team Pro Boost), donnant 3 pilotes Michelin devant un pilote Bridgestone.
Sans surprise, les 8 premiers de ce matin sont les 8 qualifiés pour la Superpole : Bulle, Ginès, Varesco, Four, Bouan, Maurin, Dury et Grarre (Honda, Tecmas).
Le tracé est encore bien mouillé lorsque les Superbike entrent en piste. Peu de pilotes sont en piste dans la première moitié de la séance. A 15 minutes de la fin, les trajectoires commencent à être bien sèche et seulement la moitié du plateau roule. A moins de 10 minutes, il manque encore 1/3 des pilotes mais pratiquement tous les prétendants à la Superpole sont en piste. Gimbert signe le meilleur temps devant Da Costa et Nigon.
Au cumul, les 8 qualifiés pour la Superpole sont Gimbert, Nigon, Da Costa, Foray, Muscat, Napoleone, Loiseau et Dietrich.
Les Supersport reviennent pour la dernière fois aujourd’hui pour effectuer leur Superpole. La piste est redevenue complètement sèche et va pouvoir déterminer les 2 premières lignes de la grille de départ dans de bonnes conditions. La Dark Dog Academy frappe fort : Louis Bulle devance Denis Bouan (les deux hommes sont ex æquo au classement provisoire) et Olivier Four. Auteur d’un bon début de week-end, Mickaël Varesco poursuit sur sa lancée et se qualifie en première ligne. En seconde ligne, nous retrouverons Gérald Dury, William Grarre et Axel Maurin, pilote malheureux puisqu’il chute dans son premier tour.
Pour la Superpole des Superbike, le soleil refait son apparition. L’ensemble des pilotes qualifiés entrent en piste sauf Erwan Nigon. Ce dernier étudie le premier passage de ses adversaires puis part en piste avec un objectif clair et « claque » la pole dans son premier tour lancé en 1:22.326. Sébastien Gimbert laisse échapper le point de la Superpole et prend la 2e place devant Julien Da Costa et Freddy Foray qui qualifie une nouvelle fois en première ligne sa Suzuki pourtant un peu dépassé technologiquement face à ses adversaires. En seconde ligne, Muscat, Loiseau, Dietrich et Napoleone tenteront de faire un bon départ pour être toute de suite dans le bon groupe.
Les 125cc se lancent dans la chasse au chrono. Simon Danilo est le plus rapide en piste devant Morgan Berchet (X-Trem Racing Team) et Rénald Castillon Gioanni. Si par rapport à ce matin Danilo n’améliore pas, ses deux poursuivants grappillent quelques places dans le classement.
Au cumul des essais, Jordan Levy obtient la pole devant Enzo Boulom, Simon Danilo et Guillaume Raymond.
En Top Twin, Stéphane Pagani poursuit sa domination. Ducati aussi semble prendre un petit avantage sur les autres constructeurs en signant les 4 premières places. Derrière Pagani, on retrouve Lionel Ancelin, Adrien Protat et Nicolas Trolard. Les KTM de Michel Amalric et Jean-Yves Mounier sont juste après.
Au cumul des séances, Ducati conserve la première complète avec Pagani, Ancelin, Paita et Trolard.
Dernière catégorie à rouler aujourd’hui, les Side Cars font leur séance sous un beau soleil. Sans grande surprise, Delannoy/Lavorel dominent tout le monde en roulant 2.4 secondes plus vite que la paire de Pontivy, Le Bail/Chaigneau. Or de portée pour Dichamp/Pourcelot et Beneteau/Naboulet, ces derniers complètent le top 4. Huet/Le Gourrierec sont 8e et premier F2.
Au cumul des essais, la première ligne ne bouge pas avec Delannoy/Lavorel et Le Bail/Chaigneau, pour la seconde ligne, les Poret devancent Brunazzi Rigondeau. En F2, Huet/Le Gourrierec ont l’avantage en 7e position.
Les Finales
La pluie accueille les pilotes en ce dimanche matin. Les warm up débutent pour permettre aux pilotes d’affiner leurs réglages châssis et leur choix de gommes. Pendant les Superbike, une averse conséquente vient bousculer le programme : en effet, à plusieurs endroits, il y a des retenues d’eau qui rendent la piste très dangereuse pour les pilotes. La direction de course et le jury, ainsi que plusieurs pilotes, ont tenu une réunion extraordinaire où il a été décidé d’annuler les courses de la matinée. Le programme reprenant normalement l’après midi permettant ainsi à chacun de faire une finale.
La première finale du week-end est pour les Pirelli 600. Arrivé en retard pour le départ, Thibault Bertin, le poleman, perd tout le bénéfice de ses essais en devant partir du fond de la grille. Le ciel est encore bien gris et il y a encore un peu d’eau sur la piste qui est donc déclarée « Wet ». Quelques gouttes de pluie se mettent à tomber lorsque les feux passent au vert. Clément Chevrier effectue le meilleur départ et emmène avec lui toute la meute des jeunes loups. Bertin fait un départ de folie et remonte comme une balle : il est déjà 9e après seulement un demi-tour de circuit. La piste reste piégeuse et Chevrier en fait les frais avant la fin de son premier tour. Mickaël Clocher hérite des commandes devant Florent Tourné et Maxime Cudeville. Le duo de tête imprime un bon rythme et creuse un petit écart. Plusieurs pilotes partent à la faute mais Bertin ne se fait pas piéger et est déjà virtuellement sur le podium au 2e tour. Clocher et Tourné se retrouvent sous sa menace après quelques tours. Tourné perd une place dans le 5e tour. Clocher a une bonne avance (4.4 secondes) mais Bertin attaque pour revenir. Derrière Rambure part à la faute tandis que Di Carlo dégringole au classement (15e au 4e tour). Clocher gère, Bertin remonte mais ne peut pas être vraiment menaçant, Tourné est esseulé et De Tournay, en pointant à la 4e position reprend de gros points sur Di Carlo qui commence à remonter dans le classement. Au final, le podium est composé de Clocher, Bertin, et Tourné. Di Carlo limite la casse avec une 10e place.
Au classement provisoire, Grégory Di Carlo voit son avance se réduire de façon significative puisqu’il n’a plus que 17 points d’avance et permet un peu d’espoir à Richard De Tournay, son dauphin et seul encore capable de lui barrer la route au titre. Clive Rambure est 3e à 32 points.
La piste est encore humide à beaucoup d’endroits au moment du départ des Supersport mais elle est séchante. Sur la grille de départ, certains pilotes font le pari de partir en pneus secs avant/arrière (comme Denis Bouan) alors que la majorité joue la sécurité en mettant un pneu « sec » à l’avant (comme Louis Bulle). Le départ est donné et Bulle prend les commandes d’autorité devant Bouan et Ginès. Gérald Dury part à la faute et laisse une plaque d’huile sur la piste. L’intervention des commissaires de pistes nécessite l’arrêt de la course : tout est à refaire. Avec cet arrêt, la majorité change de camps et le package pneumatique devient « sec » pour pratiquement tout le monde.
Nouveau départ avec cette fois ci Denis Bouan en tête mais pour une courte durée puisque Bulle le double dans le premier tour. Rapidement, les 3 coéquipiers Dark Dog creusent l’écart sur Mathieu Ginès et Mickaël Varesco. Bulle et Bouan, ex æquo au championnat, sont à la lutte avec Four en embuscade. Au 8e tour, Bulle part à la faute avec une chute assez spectaculaire. Le pilote ne semble pas blessé et la moto peu abimée il repart avant dernier, il ne reste que 20 pilotes en piste. Bulle ne lâche rien et part à l’assaut des points. Bouan maintient le rythme et s’assure la victoire devant Four qu’il distance de presque 7 secondes. Esseulé, Ginès monte sur le podium devant Julien Enjolras qui finit la course en 4e position. Bulle réussit dans le dernier tour à dépasser Alex Plancassagne (Yamaha, GMT 94) dont c’était le retour à la compétition après sa blessure survenue cet hiver pour le gain de la 14e place, synonyme de 2 points.
Au championnat, c’est la très bonne opération pour Denis Bouan qui ne pouvait pas espérer mieux puisqu’il est seul en tête avec 181 points soit 22 de mieux que Louis Bulle et 24 de mieux que Mathieu Ginès. Le titre ne peut plus se jouer qu’entre ces 3 là.
Les 125cc prennent position pour le départ de leur finale. La piste est quasiment sèche. Guillaume Raymond effectue un excellent départ alors que Simon Danilo rate complètement le sien. Raymond est suivi de Morgan Berchet, Enzo Boulom et Jordan Levy. Berchet prend les commandes et emmène les 3 poursuivants avec lui. Jules Danilo parti d’un peu loin est très rapide et remonte vers le groupe dès le 2e tour. Au 6e passage, il a recollé le quatuor de tête pour former un quinté serré en en une demie seconde. Si Raymond perd du terrain dans les derniers tours, la bagarre en tête est magnifique avec 4 pilotes qui échangent perpétuellement de place au fil des virages. Dans le dernier tour, Berchet perd l’avant dans le « fer à cheval » et offre la victoire à Boulom devant Jordan Levy qui coiffe sur le fil Jules Danilo. Castillon Gioanni termine 6e.
Au classement provisoire, avec 106 points, Levy augmente son avance sur Castillon Gioanni pour porter l’écart à 16 points. Les frères Danilo (Jules et Simon) sont 3e et 4e avec 76 et 74 points mais ne sont plus en mesure de prétendre au titre qui se jouera donc à Albi entre les deux premiers.
Plus de doute sur la combinaison pneumatique pour le départ des Superbike : la piste est complètement sèche. Sébastien Gimbert fait un bon départ devant Freddy Foray et Julien Da Costa alors qu’Erwan Nigon se rate et doit forcer un peu pour revenir en 4e position à la fin du premier tour. Gimbert mène la danse sans partage tandis que Da Costa double Foray. Au 5e tour, Nigon parvient à doubler l’officiel Kawasaki et accuse plus d’une seconde de retard sur son coéquipier. Deux tours plus tard, il est dans sa roue alors que da Costa et Foray sont décrochés à 2.9 secondes. Derrière eux, entre Grégory Leblanc, Guillaume Dietrich, Anthony Loiseau et Loïc Napoleone les places d’honneur sont âprement disputées. A la mi-course, le groupe est séparé et le commandement se joue entre Leblanc et Dietrich. Devant, Nigon met la pression à Gimbert et donne la réplique sans commettre d’erreur. Au 11e et 12e tour (sur 16) l’écart entre les deux BMW est de 74 puis 84 millièmes. Pendant ce temps, Da Costa doit se méfier du retour de Dietrich qui s’est débarrassé de Leblanc mais aussi de Foray.
Gimbert résiste bien à son coéquipier et remporte sa 6e victoire de la saison. Julien Da Costa franchit la ligne d’arrivée en 3e position avec une demi-seconde d’avance sur Guillaume Dietrich qui fait un retour remarqué aux avant-postes.
Au championnat, le titre se jouera à Albi entre Gimbert et Nigon avec, pour le moment, l’avantage pour Gimbert puisqu’il possède 29 points d’avance. 3e, Da Costa accuse 61 points de retard.
En Top Twin, le départ est donné sans Bruno Paita, forfait malgré sa qualification en 1e ligne. Nicolas Trolard emmène la meute des bicylindres composée de Stéphane Pagani, Jean-Yves Mounier, Adrien Protat et Lionel Ancelin. Ce dernier est incisif et prend la seconde place dès le 2e tour puis, prend les rênes dans le 5e tour. Mounier chute dans le 4e tour. Trolard s’accroche mais Pagani est complètement distancé. Jusqu’à la fin, Trolard est menaçant mais ne trouve pas la faille pour s’imposer. Ancelin remporte sa 4e victoire de la saison devant Trolard et Pagani. François Noel, 6e est le premier représentant du Challenge 848.
Cette opération permet à Lionel Ancelin de revenir un peu sur le leader Stéphane Pagani au classement Provisoire : l’écart entre les deux hommes est de 44 points. Le trophée se jouera donc entre eux deux exclusivement mais avec un énorme avantage pour Pagani qui n’aura que 6 points à marquer pour être titré.
Ultime course de la journée avec les Side Cars. Le Bail/Chaigneau font le meilleur départ mais au 2e tour, Delannoy/Lavorel prennent les commandes et s’échappent. Les Poret sont solidement installés en 3e place. Côté F2, la bagarre fait rage entre Huet/Le Gourrierec et Le Blond/Quintre. Les premiers vont parvenir à garder l’avantage jusqu’au bout et empoche par la même occasion le titre de Champion de France F2. Devant, le suspense n’est plus et le podium connu depuis quelques tours est confirmé sous le drapeau à damiers avec Delannoy/Lavorel devant Le Bail/Chaigneau et les Poret.
Au classement provisoire, Delannoy/Lavorel ont un net avantage de 44 points sur Le Bail/Chaigneau, seuls mathématiquement à pouvoir contester le sacre.
Peu de repos pour les pilotes puisque la finale se jouera dans 15 jours les 17 et 18 septembre à Albi (81).
Le Service Communication FFM