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Voir toutes nos actualités38ème édition du Dakar – 2-16 janvier 2016
Contre toutes attentes, c’est Adrien Van Beveren (Yamaha), double vainqueur du Touquet, qui signe la meilleure performance Française sur le Dakar 2016.
Samedi 16 janvier 2016 – Etape 13 (Arrivée) – Villa Caros Paz-Rosario (Argentine)
Spéciale : 180 km – Total : 699 km
Victorieux de deux étapes, Antoine Méo (KTM) avait les cartes en main pour décrocher la palme du meilleur tricolore. Le Français s’est longtemps bagarré pour une place sur le podium avec Kevin Benavides (Honda) et Pablo Quintanilla (HVA) mais a été victime d’une lourde chute à la veille de l'arrivée à Rosario. Blessé, le quintuple Champion du Monde d'Enduro a malheureusement été contraint de se contenter d’une maigre 70ème place dans la dernière spéciale et au final de la septième position au général final.
Il avait découvert le Dakar l’an passé en simple spectateur avant de remporter pour la seconde fois consécutive l’Enduropale du Touquet l’hiver dernier, Adrien Van Beveren (Yamaha), 9ème de l’étape du jour, a parfaitement rempli son contrat. Le jeune Français qui a fêté ses 25 ans en Argentin début janvier, termine son premier Dakar à la 6ème position à 1h46 et premier pilote Français. Un véritable exploit !
‘C’est fini, je l'ai fait !’, a commenté Adrien Van Beveren. ‘Le Dakar est une grande aventure ! Tout ce que je voulais, pour une première participation, était de rejoindre la ligne d'arrivée et de terminer le mieux placé. Enfin je me retrouve au final dans le top-6, juste derrière mon coéquipier Hélder Rodrigues. Nous sommes tous très heureux de ce résultat et j’ai beaucoup appris aux côtés d’Hélder, qui a partagé son expérience avec moi et m'a donné des conseils tous les jours pour mieux gérer cette rude épreuve. Je vais pouvoir revenir en France, super motivé et stimulé avec beaucoup d'histoires incroyables à partager avec ma famille. J’adore l'ambiance du rallye-raid. C’est plus qu’un voyage, c’est une véritable compétition. Je suis prêt à poursuivre dans ce sens, mais en attendant, j’ai déjà un autre défi qui m’attend de retour en Europe et dans dix jours : l'Enduropale du Touquet, sur mon terrain de jeu favori : le sable’.
Derrière, Adrien Metge (Honda) conclue sa course à la 11ème place à 3h50 et précède David Casteu (KTM), 18ème à 5h18, mais aussi Olivier Pain (KTM), 22ème à 6h13. Enfin, Florent Vayssade est le premier pilote Sherco et rentre dans le top 30 à la 28ème position à 8h25, alors que son coéquipier Alain Duclos (Sherco) termine son Dakar 42ème à plus de 12h.
Pour sa seconde participation, l’Australien Toby Price (KTM) l’emporte à Rosario en affichant cinq victoires d’étape et près de 40 minutes d’avance sur le Slovaque Stefan Svitko (KTM) et 50 minutes sur le Chilien Pablo Quintanilla.
En Quad, le Sud-Africain Brian Baragwanath (Yamaha) remporte la dernière spéciale du rallye avec 7.44 minutes d’avance sur l’Argentin Giuliano Giordana (Yamaha) et 7.55 sur le Russe Sergei Karyakin (Yamaha). Marcos Patronelli (Yamaha) termine l’étape à la 6ème place devant son frère ainé Alejandro Patronelli (Yamaha), 8ème, et Camelia Liparoti (Yamaha), 9ème !
Au classement général final, 3ème victoire au Dakar pour l’Argentin Marcos Patronelli, le grand vainqueur de l’édition 2016. Il précède pour 5.23 minutes, son frère Alejandro Patronelli et de plus d’1h41 Brian Baragwanath, et ses trois victoires d’étape cette année.
Avec près de 70h de spéciale passés sur son quad, Camelia Liparoti termine une nouvelle fois première Féminine et qui plus est à une incroyable 10ème position !
Celui qui avait remporté à 7 reprises l’épreuve sur deux roues s’est imposé pour la 12ème fois sur le Dakar aujourd’hui à Rosario. Après un 5ème succès en voiture, Stéphane Peterhansel (Peugeot 2008 DKR) lorgne vers un nouveau succès l’an prochain sur quatre roues. On notera pour ses grands débuts en auto, la 7ème place obtenue par Cyril Despres (Peugeot 2008 DKR), 5 fois vainqueur à moto de l’épreuve.
‘C’est extraordinaire’, a commenté le vainqueur auto du Dakar 2016. ‘Il y avait beaucoup de pression, et maintenant on le tient. C’est une délivrance de passer la ligne d’arrivée parce que nous avons passé les trois derniers jours sous haut stress. La satisfaction c’est aussi de réécrire l’histoire avec un constructeur automobile, parce que l’équipe a travaillé comme des malades depuis deux ans. C’est un constructeur français, j’en ai rêvé depuis toujours. Il y a un palmarès de mes victoires, mais celle-là va rester dans le Top 3. Il est beaucoup trop tôt pour prendre une décision sur la suite. Ce qui est sûr, c’est que le dernier grand objectif de ma carrière était d’égaliser les victoires en moto et en auto. Maintenant que c’est fait, je ne suis pas sûr qu’il y ait encore beaucoup de choses qui me motivent autant’.