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Voir toutes nos actualitésTrial des Nations 2014 – Saint Julia-Andorre
Un podium était à leur portée mais les filles vont repartir d’Andorre avec, comme en 2013, une 4e place au Trial des Nations, remporté cette année par la Grande-Bretagne devant l’Espagne et l’Allemagne. Les Françaises ont dû batailler pour tenir leur rang face à une équipe italienne plus menaçante que d’ordinaire.
Un résultat malgré tout positif, comme l’explique Christophe Bruand, Entraîneur National : « Elles se sont montrées très déterminées toutes les trois et se sont bien complétées au fil des zones et des erreurs de chacune. Leur force, c’est leur cohésion, leur mental et leur esprit d’équipe. Elles ont la technique pour faire mieux mais manquent de roulage et d’entraînement, du fait des occupations professionnelles de Maryline et Sandrine et des études de Pauline. Ça s’est senti aujourd’hui face à des équipes composées de pilotes bien plus entraînées. Dans ce contexte, tenir leur rang de 4ème est une performance en soi. »
L’épreuve comptait deux tours et 15 zones, tracées dans un esprit « Nations » : rien d’infranchissable et des zones permettant aux équipes de petit niveau (et venant parfois de très loin) de sortir quelques zéros encourageants. En revanche, quelques sections nettement sélectives ont permis de départager les pays les plus aguerries : dans ces conditions, les Françaises ont su faire la différence, notamment avec un très beau deuxième tour.
Résultats Trial des Nations féminin 2014
1. Grande-Bretagne
2. Espagne
3. Allemagne
4. France
5. Italie
(...)
Les garçons entrent en piste demain
Pendant que les filles étaient en course, Alexandre Ferrer, Loris Gubian, Quentin Carles de Caudemberg et Steven Coquelin se sont consacrés au contrôle technique, à l’entraînement et à la reconnaissance des zones de leur épreuve de demain, accompagné de Benoît Dagnicourt, pilote remplaçant, venu soutenir le groupe « France ».
Christophe Bruand : « Ils arrivent sur cette épreuve avec un super état d’esprit et ultra motivés. Ils se sont beaucoup entraînés ensemble, se connaissent très bien et joueront le jeu de l’équipe pour l’ordre de passage dans les zones. Ils ont eu tous les quatre de bonnes sensations à l’entraînement. Loris apprécie ce type de terrain ; Quentin, très fin et tactique, peut faire de belles choses ; Steven est capable de coups d’éclat et Alex arrive en force après ses dernières performances au Mondial.
Outre l’Espagne, bien entendu intouchable, nous aurons comme adversaires pour le podium les équipes britannique et italienne. 4 pilotes World Pro composent celle de Grande-Bretagne. L’Italie n’a pas un collectif très fort mais c’est une nation toujours très bien encadrée. L’objectif pour nous est simple : le podium ! Voire mieux, ce qui est réalisable. »
Loris Gubian : « C’est ma 7e sélection en Équipe de France, je peux dire que c’est une épreuve que je connais bien. Le niveau des zones est assez bon, c’est une bonne chose pour le groupe et en particulier pour Quentin et Steven qui vont pouvoir s’exprimer. On se doit de bien rouler, sans se mettre trop de pression, en abordant la course zone par zone. »
Alexandre Ferrer : « Christophe Bruand nous a mis dans les meilleures conditions pour que l’on soit performants et la structure mise en place par la Fédération est d’un super niveau. Nous formons une très bonne équipe, soudée et motivée, qui est en capacité de signer une très belle place ! Le profil des zones n’est pas excessivement dur, sauf pour 4 d’entre elles. Il va falloir être très appliqué tout au long de la journée pour faire la différence. »
Steven Coquelin : « Les zones ne paraissent pas trop dures, ce qui est un avantage et un inconvénient à la fois. Nous allons pouvoir rivaliser avec les Britanniques mais il va aussi falloir se méfier des Italiens. Les premières sensations sont excellentes, c’est de bon augure pour demain. »
Quentin Carles de Caudemberg : « Je suis heureux et très fier de cette première sélection en Equipe de France ! Je suis aussi très reconnaissant de tous les moyens mis à notre disposition pour que l’on aborde la course dans les meilleures conditions. Visuellement, les zones ne paraissent pas si difficiles mais ce sera certainement différent demain quand on sera dans le vif du sujet. »
Benoît Dagnicourt (remplaçant) : « Il me semblait indispensable de venir soutenir l’équipe, de lui apporter mon aide technique et mon expérience de cette compétition. Je suis bien sûr un peu déçu d’être remplaçant, mais manquant de roulage depuis ma blessure et n’ayant pas fait le Mondial, ma place est aux côtés de l’Équipe de France. »
Demain, très longue journée en perspective : 7 heures de course sont prévues pour parcourir les deux tours, comptant 18 zones ! Premiers départs à 10 heures.
Le Service Communication