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Voir toutes nos actualitésNajat Vallaud-Belkacem veut-elle rétablir le suffrage censitaire ?
En effet, même s'il n'est pas question de le baser sur les revenus, à l’instar du suffrage censitaire, il s’agirait ici d’établir un suffrage fondé sur des critères discriminatoires au sein des fédérations sportives, aboutissant à une représentativité de la population équivalente à celle en vigueur aux plus beaux jours de la Restauration.
On peut imaginer les réactions que susciterait une initiative gouvernementale visant à accorder à une petite minorité de Français(e)s une représentation égale à 50% des parlementaires !
C'est pourtant ce que la Ministre propose au sein de certaines fédérations où le nombre de femmes (ou d'hommes) est très largement minoritaire.
A titre d'exemple, les 5% de femmes composant la population des licenciés du sport motocycliste seraient demain représentées par 50% des membres du comité directeur fédéral !
Il en est de même pour de nombreuses grandes fédérations sportives.
Si la parité des élus peut s'expliquer lorsque le pourcentage des hommes et des femmes composant une population est à peu près identique, tel le scrutin municipal par exemple, il devient absurde dans le cadre de structures où par choix ou goût, l'un des deux sexes est très largement plus représenté que l'autre.
Notons d’ailleurs que la notion de parité ne semble toujours pas à l’ordre du jour au parlement !
La Fédération Française de Motocyclisme (FFM) s'interroge également sur la constitutionnalité d'une telle disposition si elle était amenée à être promulguée.
Pour ces raisons, la FFM demande au gouvernement de ne pas tomber dans des dispositions dogmatiques et anti-démocratiques que rien ne justifie.
Les dispositions actuelles permettant d'assurer une juste proportion en matière de représentativité, basées sur le nombre de licenciés de chaque sexe, apparaissent comme parfaitement adaptées aux fédérations sportives.
Le Service Communication