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La France a décroché dimanche dernier la 2e place en Open et 85cc de la 41e édition de la Coupe de l’Avenir qui s’est déroulée sur le circuit Saint-Joseph de Nismes en Belgique, théâtre de plusieurs GP et d’un Motocross des Nations.

C’est la première fois que Nismes accueillait cette épreuve. Si la météo automnale du samedi laissait craindre le pire, ce fut bien le cas. Les courses du lendemain furent copieusement arrosées, rendant le terrain particulièrement boueux.

Sous la houlette de Nicolas Langue, Responsable du Collectif Espoir Motocross 125cc, Arnaud Aubin (KTM 250), Benoit Paturel (Kawasaki 450) et Nicolas Dercourt (Yamaha 125) ont particulièrement bien négocié les deux manches au programme de la catégorie Open. Benoit Paturel, 2e de la première manche, et Arnaud Aubin, 4e de la seconde, ont permis à la France d’empocher la 2e place derrière la Belgique et deux points devant les Pays-Bas.

En 85cc, l’Equipe de France, managée par Sébastien Bonnal, Responsable du Collectif Espoir Motocross 85cc, et composée de Baptiste Boisrame (KTM 85), Bastien Guillaume (KTM 85) et Ludovic Bompar (KTM 85), s’offre la 2e place derrière les Pays-Bas et devant le pays hôte la Belgique.

« La Coupe de l’Avenir de Motocross est un rendez-vous annuel pour nous », commente Nicolas Langue. « Le système des courses est le même qu’au Motocross des Nations avec en Open deux pilotes dont on choisit la cylindrée et un pilote avec une cylindrée imposée. La France est donc ainsi présente avec l’objectif d’aligner des jeunes pilotes pour préparer l’avenir.

A noter que notre meilleur représentant en Open fut Benoit Paturel. Il a fait 2e dans la première manche mais il a loupé son départ dans la seconde. Il a malheureusement ‘tapé’ la grille mais ça ne lui a pas empêché de terminer 5e derrière Arnaud Aubin. Benoit termine à la 3e place en individuel.

En 85cc, les Pays-Bas, la France et la Belgique terminent dans cet ordre et très logiquement puisque ce sont les trois nations phares de la catégorie. Reste que les conditions météos n’étaient pas agréables et les pilotes ont logiquement souffert ».

Jean-Paul Ancion (FFM).