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Voir toutes nos actualités35e Dakar – Pérou-Argentine-Chili – Etape 12
Cyril Despres (KTM) contrôle le général et Frans Verhoeven (Yamaha) en profite !
Parti 3e à l'assaut de la spéciale du jour, le leader Cyril Despres (KTM) avait décidé de protéger son coéquipier Ruben Faria (KTM) face aux attaques de Chaleco Lopez (KTM), toujours redoutable à domicile. Conséquences, le tenant du titre a préféré temporiser pour laisser l'ouverture à ses rivaux, moins doués en navigation, et imposer ainsi un rythme modéré à la course. Une stratégie parfaitement payante puisqu'au final, Ruben Faria, parti 10e, signe au final le 2e chrono du jour, 1'38 minute derrière Frans Verhoeven (Yamaha), le coéquipier d’Olivier Pain (Yamaha). Parti 12e, le Néerlandais a profité d'une trace claire pour ouvrir en grand, et signer sa 4e victoire sur le Dakar, la première depuis 2011. Derrière, malgré sa douleur à l'épaule, suite à sa chute de la veille, l'Espagnol Joan Barreda (HVA) signe le 3e chrono du jour, 16 secondes devant Alain Duclos, excellent 4e avec la Sherco française.
Olivier Pain, leader de l’épreuve durant 4 jours en première semaine a ensuite accumulé les déboires depuis lundi. Blessé au bras droit mardi dernier dans une chute, Olivier a su rebondir depuis mercredi pour finalement accroché aujourd’hui le 10e chrono du jour à seulement 5’32 minutes de son coéquipier Néerlandais.
Reste qu'au général, la stratégie de Despres et Faria marche à plein puisque le tenant du titre est toujours tranquille leader, 5'39 minutes devant son coéquipier portugais qui, surtout, reprend près de 3 minutes à Chaleco Lopez, 7e temps du jour, et toujours 3e, mais désormais à 13'40 minutes du leader.
« Le début de spéciale était très rapide, à plus de 100 km/h de moyenne », lance Cyril Despres. « Après les Dakar 2010, 2011, 2012 et 2013 où Ruben a travaillé pour moi, aujourd'hui on a échangé les rôles. C'est moi qui a travaillé pour lui. Il était important qu'il ne perde pas trop de temps sur Chaleco Lopez. Non seulement il n'en a pas perdu, mais en plus il en a pris. Je suis content pour lui, il le mérite. La façon de faire c'était simple : il fallait laisser les autres pilotes ouvrir pour qu'ils se perdent, qu'ils ralentissent et que Ruben puisse reprendre du temps. Cela doit faire longtemps que ce n'est pas arrivé… deux motos du Team KTM RedBull sur le podium à Santiago, ça claquerait ! Avec Marc, nous n'avions pas tout à fait les mêmes couleurs de motos. Cette fois ci, c'est mon coéquipier, et je suis son coéquipier ».
Chez les quads, le retour aux dunes et au hors-piste ramène Sebastien Husseini (Honda) sur son terrain de jeu favori. Conséquences, le Néerlandais, qui vit aux Emirats Arabes Unis, remporte enfin sa première victoire sur le Dakar, 1'08 devant Marcos Patronelli (Yamaha). L'Argentin reste cependant solide leader du général, 1h52'35 devant le Chilien Ignacio Casale (Yamaha).
Vendredi 18 janvier - Étape 13 : Copiapó-La Serena
(Liaison : 294 km, Spéciale : 441 km, total : 735 km)
L’heure du hold-up ?
L’emploi du temps tient compte des spécificités météorologiques du quartier. Le « Camanchaca » domine en maître en première partie de matinée. Ce n’est donc qu’après dissipation de ce brouillard tenace que les premières motos partiront à l’assaut des dernières dunes du Rallye. La partie sablonneuse, où un hold-up est encore jouable, représente le tiers de la spéciale. Pour entrevoir la fin du match, il faudra ensuite mettre le cap au sud, sur de larges pistes où peuvent toutefois se dissimuler des pierres briseuses de rêves. Une fois à La Serena, le dernier bivouac du Rallye pourra servir de cadre au partage du butin.
Jean-Paul Ancion (FFM) sur info ASO Presse.